On ne peut pas dire mathématiquement que tout est déjà fini pour le «Carrelage» après la défaite à Sousse qui l’a relégué à la dernière place mais, logiquement, on ne voit pas comment Hédi Mokrani et ses protégés pourront sortir d’une situation aussi critique à deux journées de la fin. Une petite lueur subsiste toutefois, celle d’un exploit cet après-midi à Sfax et la victoire car même avec un nul, les choses ne vont pas s’arranger, notamment en cas de succès que ce soit du SG ou du CSHL à Gabès. «Il nous a été impossible de rivaliser avec l’Etoile sur tous les plans et nous n’avons pas donc réussi à grappiller au moins un point, avoue le coach des «Rouge et Noir». Un point qui aurait un peu facilité notre tâche aujourd’hui devant le CSS. Nous sommes maintenant devant l’obligation d’une victoire pour sauver notre peau. C’est encore une fois très délicat et pas facile à faire, mais nous n’avons pas d’autre choix. Je sais que dans l’esprit des uns, les carottes sont bel et bien cuites mais ni moi ni mes joueurs ne donnerons cette impression que nous avons déjà jeté l’éponge avant l’heure.
Cette dernière carte, nous allons donc la jouer à fond et ce sera un vrai quitte ou double à double tranchant. Ou on réalise l’impensable et inimaginable exploit ou on abandonne carrément et cette fois pour de bon».
Cela veut dire en d’autres termes que ce ne sera pas avec un bloc très bas et dix joueurs derrière que Hédi Mokrani va négocier ce dernier virage crucial du championnat et tenter de sauver sa peau à lui et à ses joueurs. Son équipe a le potentiel et les moyens de jouer haut, de chercher et de trouver le chemin du but sfaxien, mais cela risque d’être suicidaire face à un CSS plus que jamais menacé de perdre une 2e place à laquelle il tient énormément.
Mais quand on n’a pas trente-six mille solutions, mieux vaut essayer et tout tenter même si les chances de réussir sont pratiquement nulles.
Hédi JENNY
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